Alexandre, Albert et Angéline Lenoir
Une dynastie en A majeur (1761-1891)

par Jean-Luc Froissart, 2012
(Jean-Luc Froissart éditions, 300 pages)

Bonnes pages

Table des matières

Présentation de l'auteur

Vernissage et “laïus”

Bon de commande

Ils ont dit…

Liens annexes

18 mars 1808. – Tout le personnel du Musée est réuni à la faveur d’une fête de la Saint-Alexandre. Pour l'occasion, l'un des employés, Abel Mezès, a fait composer une partition originale avec l'aide d'un certain « Charles W. » (peut-être Charles Wicht, du Théâtre du Vaudeville ?) pour un chant et son accompagnement, de cinq fois trois portées. En titre : « Bouquet à Mr Alexandre Lenoir, Administrateur du musée des Monumens français. Paroles d’Abel Mezès. Musique de Charles W. »

« Saint-Alexandre, nous dit-on,
Fut un saint d’un rare mérite :
Pour mieux échapper au démon
Il crut devoir se faire hermite.
Veillant durant les longues nuits
Il fit pour l’amour de son âme
Ce que rarement dans Paris
On fait pour l’amour de sa femme. (bis)

Du plus sévère des patrons
Il n’eut jamais l’humeur sévère
Il pense et ne le cache pas
Qu’au ciel, pour être sûr de plaire,
Il vous suffit d’être ici-bas
Bon ami, bon époux, bon père… (bis)

À ces vertus il joint encore
Les talents dont on se fait gloire
… mais loin d’en tirer vanité
Il les possède et les oublie
Modestie et simplicité
Sont le cachet du vrai génie… (bis)

Voyez ces riches monuments,
Fruits de son utile victoire.
Il sut les disputer au tems
Pour les conserver à l’histoire.
Que la femme d’un tel mari
À son sexe doit faire envie. (bis) »

Source: archives familiales, partition manuscrite transcrite par Damas et Pascal, “jouée” par MuseScore, enregistrée en format vidéo mp4